De Hanokh Levin.
Mise en scène de Frédéric Fuertes.
(déconseillée aux moins de 12 ans)

Samedi 23 mai 2009 – 20h30
au Théâtre Saint-Louis

Le comte Pozna est un riche bourgeois, détesté de tous, qui tyrannise autant sa famille, ses serviteurs que ses connaissances. Un jour de colère, où il jurait contre la mauvaise cuisine de sa femme, l’ange de la mort vient le chercher. Pozna lutte pour ne pas mourir, et se raccroche à une petite erreur provoquée par le secrétaire de la mort, qui a noté « comte Pozma » au lieu de « comte Pozna » sur son registre. Le comte implore son salut au nom de cette coquille. L’ange de la mort, embarrassé par cette erreur, accepte de la laisser en vie, mais dans sa terrible logique des quotas où il lui faut absolument un mort de plus, lui donne deux jours pour trouver quelqu’un qui veuille bien prendre sa place.

Le comte Pozna va donc partir en quête d’un remplaçant pour mourir. Et s’aperçoit alors que personne n’est prêt à mourir à la place d’un autre…il va lui falloir ruser et accepter des compromis pour ne pas être emmené par l’ange de la mort, dans un terrible compte à rebours jusqu’à l’heure fatidique…

Hanokh Levin est un auteur majeur de la scène israélienne contemporaine que la France découvre depuis peu. Son oeuvre est un questionnement incessant de l’écriture dramatique, une exploration de nouvelles formes théâtrales, dénonçant à chaque fois par un style très maîtrisé dans le pamphlet, la satyre et la critique féroce, le quotidien tragique de notre époque.

L’écriture de Hanokl Levin, crue dans cette pièce, en dit long sur la condition humaine, sur l’obscénité de nos sociétés dans leur rapport à l’argent, l’amour, le sexe, et le pouvoir.