8ÈME FESTIVAL DES ATELIERS DU 22 AU 30 JUIN !

Huitième édition du festival des ateliers ! Huit ans que les comédiens amateurs de l’Art Scène Théâtre présentent leurs travaux de fin de saison en public, au théâtre Saint-Louis.
L’Art Scène Théâtre est une école de théâtre paloise qui propose tous les soirs de la semaine des ateliers théâtre ou comédie musicale.
Notre festival est un moment de rencontre, mais aussi de découverte d’auteurs contemporains. Grâce au billet unique*, nous espérons que le public puisse assister à de multiples représentations pour découvrir toutes les facettes d’un mot décidément très pluriel : le théâtre.
Cette année, tous les auteurs des pièces et spectacles sont des contemporains français (à l’exception d’Hanokh Levin, auteur israëlien dont l’écriture mordante est un vrai témoin de notre époque). Neuf plumes différentes, neuf façons de parler au monde et de notre époque.
Plus qu’un lien social, plus qu’un sens à nos vies si différentes, le théâtre est, pour tous ces comédiens amateurs palois et de l’agglomération, une raison d’être ensemble.
Venez avec nous partager ces moments de vie, d’émotion, de rire, où nous vibrerons tous ensemble, car le public comme les comédiens sont vivants, présents, réels… Un véritable écran… Aux écrans.

Comédies musicales, rire, émotion, réflexion et surprise : tout est réuni pour vous souhaiter un bon huitième festival en notre compagnie !

*Billet unique : 1 billet vous donne le droit d’entrée à tous les spectacles présentés sur les quatre jours, sans restriction.

LES NOUVEAUX ROMANTIQUES – SAMEDI 22 JUIN À 18H00
Genre : comédie musicale Durée : 1h30 Public : Tous publics
Textes de Jean Legeay (France)

« Qu’il en profite donc pendant qu’il n’est pas marié…
-C’est pour moi que tu dis ça ?
-Non, non… C’est… pour le chat… »

Comédie musicale décalée, « Les nouveaux romantiques » explorent les nouvelles formes de rencontre !
C’est le romantisme du moment : puisqu’on se rencontre sur écran, par le biais de petites annonces, le romantisme est modifié… Tout comme le contenu des annonces qui parfois cache un autre sens, bien plus inavoué…
Des moments de vie de célibataires qui cherchent, des tranches de vie de couples qui ne se cherchent plus, le tout dans une ambiance décalée des textes les plus fous de Jean Legeay, sous les chansons intemporelles de nos dernières décennies… On a pas fini de chanter l’amour, on a pas pas fini d’en rire !

Le début de la pièce…
Elle attend sur un banc, fébrile, l’homme qu’elle a contacté par petite annonce… Celui-ci arrive, et il va leur falloir décoder toutes les métaphores contenues dans leurs messages…

LES HISTOIRES D’A – SAMEDI 22 JUIN À 21H00
Genre : comédie musicale – Durée : 1h30 Public : Tous publics
Textes de Patrick de Bouter (France)

« Tu sais, les hommes ils sont tous pareils. Ils peuvent bien nous raconter ce qu’ils veulent, on sait très bien qu’on n’est jamais la première et qu’on n’est pas la dernière non plus. Eux, ça les arrange de mentir, et nous ça nous arrange de les croire. »

Une comédie musicale où tout est possible mais où personne ne se prend au sérieux !
Max est un trentenaire célibataire qui décide d’inviter toutes ses ex à une soirée, avec la complicité de ses plus proches amis. Que va donner la rencontre de ses amantes successives qui ne se connaissaient pas ? Quel est le but de cette réunion hors du commun ? Qui sont ces filles ? Qui est Max ? Pourquoi ?
La réponse est dans cette comédie musicale pétillante, qui au travers de dialogues pétaradants et de chansons de notre époque, va peut être nous prouver que les histoires d’A… Finissent comment en général ?

Le début de la pièce :
Début d’une soirée chez Max. On s’active, ses copains l’aident à dresser le buffet… Les invitées arrivent, toutes des filles aux caractères bien trempés. Elles font connaissance, mais toutes s’interrogent : que font-elles là ?

NUITS D’HÔTEL – DIMANCHE 23 JUIN À 18H00
Genre : Comédie dralmatique Durée : 1h40 Publics : certaines situations, certains propos peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes spectateurs (-12)
Textes de Claude BROUSSOULOUX, Catherine ESPINASSE, Guy FOISSY, Joëlle FOSSIER, Gérard LEVOYER et Robert POUDEROU (France)

« Un hôtel est un lieu de passage ! Quand c’est comme ici un hôtel de passe, des filles y travaillent, qui accélèrent le passage et à forces de passes, l’on y trépasse… »

C’est une chambre d’hôtel, elle ne varie pas. Varient seuls les clients qui viennent tous y passer un moment de leur vie. Une chambre d’hôtel, c’est le témoin de tellement de choses, balayées d’un revers de balai par les femmes de ménage qui effacent tout matin après matin. Mais le soir, quand les clients arrivent, ce sont des couples qui se perdent, ou des couples passionnés, ou des visites imprévues, ou des scènes torrides, ou des moments perdus, ou des moments de vie très forts…
6 auteurs contemporains français ont imaginé un passage dans cette chambre. Si l’on rit de certaines situations, on ressent avec force l’émotion donnée par des personnages en proie au désespoir…
6 situations différentes, des cris du cœur, des crises de rire, et à chaque fois, la brutalité ou l’évidence de la vie. Ces nuits d’hôtel ne sont la respiration que des passagers de notre époque.

Le début de la pièce :
Un homme rentre dans une chambre d’hôtel. C’est ici qu’on a vu sa femme pour la dernière fois. Il, rentre, la trouve étendue. Il va entendre ce qu’elle n’a jamais osé lui formuler.

CEUX QUI MARCHENT DANS L’OBSCURITÉ – DIMANCHE 23 JUIN À 21H00
Genre : comédie contemporaine Durée : 1h40 Public : Certains propos peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes spectateurs (-12)
Textes de Hanokh Levin (Israël)

« Le problème, c’est que les générations futures exigeront des comptes, elles demanderont : Qu’est-ce qui vous a fait marcher cette nuit là, à quoi avez-vous gâché vos vies, pourquoi avez-vous enfilé des chaussettes, des slips… Les générations futures…
-Les générations futures ne demanderont rien, elles ne se souviendront même pas que nous avons existé. »
Il fait noir en Israël. Un homme se réveille, il a envie de marcher, d’avancer dans le monde. Il n’a pas de but, mais se persuade d’en avoir un. Il rencontre un deuxième homme, qui lui aussi veut avancer, lui non plus n’ a pas vraiment de but, il attend, juste. Ces derniers rencontrent un troisième, qui veut bien avancer et marcher aussi, parce que jusqu’à présent, il s’est toujours dérobé.
C’est une sorte de road-movie de trois hommes qui veulent avancer, qui mettent de l’espoir dans l’improbable, qui mettent du désir dans l’inconnu. Alors, ils marchent dans le noir, avec toujours cette quête de la lumière. Ces trois hommes, c’est nous tous, qui avançons parfois avec de mauvaises raisons. Et la vie qui avance nous fait oublier les êtres présents qui vont bientôt partir, nous fait lutter avec des pensées qui se contredisent sans cesse, nous fait parler aux morts parce qu’ils sont toujours dans nos vies… La lumière n’est pas loin, il faut juste accepter de marcher… dans l’obscurité…
Hanokh Lévin, auteur israëlien prodigieux, livre dans cette pièce une vision métaphorique et très émouvante de la vie. Sa sensibilité, son humour, sa finesse, font que chacun peut ressentir sa version des choses dans cette pièce. Après tout, si l’on ne comprend que l’immédiat, on ressent mieux ce qui parait incertain…

Le début de la pièce :
L’homme qui marche se prépare pour sa grande expédition pour une destination inconnue. Dans l’excitation de son départ, il ne voit pas que sa mère est très souffrante, tellement ses pensées l’assaillent : son aenvie de culture et d’encyclopéduie a du mal à cohabiter avec ses envies scabreuses… Au détour de sa course, il rencontre un mystérieux homme qui attend…